La Tour Sombre, de Stephen King (part.I)

Publié le par Sili

Tolkien a mis 2 ans pour écrire les 3 livres composant Le Seigneur des Anneaux. Stephen King aura mis 33 ans pour écrire les 7 volumes de La Tour Sombre. 33 ans, c'est long ! Mais c'est parfois nécessaire...
Inspirée d'un poème écrit au XIXème s. par Robert Browning, intitulé Le Chevalier Roland s'en vint à la Tour Noire, La Tour Sombre est une épopée que le maître de l'horreur et du fantastique débuta lorsqu'il était encore étudiant, à l'âge de 22 ans.


N'ayant pas finit de lire cette fabuleuse saga, je vais ici me contenter de vous faire part de l'histoire en générale (en essayant de ne pas rentrer dans les détails) et parler un peu des références externes que l'on retrouve sans arret dans le livre.




"L'Homme en Noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait." Ainsi commence le premier volume. Le Pistolero raconte la course mortelle et désepérée entre l'Homme en Noir et le Pistolero, dernier survivant d'une lignée de protecteurs, évoluant dans un monde qui a changé. Lors de son périple, le Pistolero nous fera découvrir son univers : désertique et mortel, toute trace scientifique semble avoir disparu ou presque. Les habitants de ce monde semblent avoir oubliés comment fonctionnent les rares vestiges d'une quelconque forme de technologie. Il croisera des personnages aussi étranges qu'amicaux ou, au contraire, dangereux.
Notre personnage se montrera aussi glacial que mystérieux et la raison de sa poursuite ne nous apparaîtra qu'à la fin de ce premier volume : l'Homme en Noir détient des informations capitales sur l'existence et la localisation de la Tour Sombre. Pour obtenir ces informations, Roland (ainsi s'appelle le Pistolero) devra choisir entre le sacrifice de Jack, un jeune garcon, ou bien laisser s'échapper l'Homme en Noir.









Les Trois Cartes, deuxième tome de cette épopée, nous fait apparaître notre personnage sous un aspect plus humain que dans le premier volume : il a désormais un nom. De plus, grièvement blessé dès le début de l'histoire, il lui faudra l'aide de 3 personnes pour continuer son périple. Trois personnes qu'il faudra aller chercher en des époques et des lieux différents. Mais les cartes restent toujours cachées avant que le brassage ne soit terminé...

Ce volume est l'un des plus intéressants car, pour la première fois, Roland n'est pas entièrement maître de son destin. Il ne sait pas encore si les personnes qu'il doit aller chercher l'aideront ou bien s'opposeront à lui...








Roland est enfin prêt à reprendre sa quête dans Terres Perdues : avec ses nouveaux compagnons, il se sent prêt à découvrir où se cache cette maudite Tour. Mais un mal ronge Roland : il devient fou. Certaines actions, réalisées lorsqu'il allait chercher ses amis dans leurs époques respectives, ont provoqué un paradoxe dans la vie de Roland. Il n'y a qu'un seul moyen de pour l'empêcher de sombre dans la folie : retrouver Jack, le petit garcon rencontré dans le premier tome...
Ce volume, bien que passionant, est aussi très confus, surtout au départ. Les personnages ont conscience de choses sans la moindre explication. Ils font ainsi des rêves les aidant dans leur quête... mais nul ne sait le pourquoi ni le comment de ces rêves ! D'un point de vue strictement personnel, cela donne un peu l'impression que l'auteur s'est embourbé dans ses propres méandres et, pour s'en sortir, a fait appel au moyen le plus facile et le plus pratique qui soit : la magie ! Un peu décevant de la part d'un maître tel que Stephen King...







Dans Magie et Cristal, l'heure n'est plus à la quête, mais aux explications. Roland se décide enfin à raconter à ses amis son passé : comment était son monde avant qu'il ne change, qui était Susan, et surtout comment il a eu connaissance de la Tour Sombre et le pourquoi de sa quête !
Ce récit tranche considérablement avec les 3 autres tomes. En effet, Roland était un personnage des plus humains dans sa jeunesse, avant de ne devenir ce tueur au regard d'acier. De plus, l'histoire qu'il raconte est dans le plus pur style tragico-romantique : des héros, des méchants, une sorcière, un amour impossible, des trahisons, une fin tragique... tous les éléments sont là pour faire une histoire des plus simplistes dont on connaît déjà la fin.
Sauf un fait. Dans les récits tragiques et/ou romantique, le héros tente le tout pour le tout pour sauver son amour. Ici lorsque Roland découvre l'existence de la Tour Sombre, son choix était déjà fait... Ainsi, le Roland du passé n'est guère plus différent de celui que l'on connaît depuis les 3 premiers tomes : obsédé par la Tour Sombre, il ne laissera rien se mettre en travers de son chemin. Rien... ni personne !




A ce stade de l'histoire, je suis obligé de m'arrêter : en effet, je n'ai pas été plus loin dans la lecture et ne connaît tout simplement pas la suite !




Références
Les références apparaissant dans La Tour Sombre sont aussi nombreuses que variées ! Même en ayant lu que les 4 premiers tomes, il m'est impossible de toutes les lister mais un apercu est toujours utile.

Tout d'abord, l'oeuvre même de Stephen King. En effet, on retrouve plusieurs personnages, lieux ou évènements qui trouvent leurs places dans d'autres de ses bouquins ! Ainsi, nos personnages traverseront un village appelé Salem, un fléau dévastera l'Amérique à une certaine époque, obligeant les gens à se réfugier auprès d'une vieille femme ou d'un homme maléfique, un personnage rencontré s'appellera Torrance et un compagnon de Roland sera doté d'un capacité à anticiper les choses qu'il appellera le shining...

Les références à d'autres oeuvres importantes tels que Le Seigneur des Anneaux, L'Histoire Sans Fin, le Magicien d'Oz ou même Star Wars ponctuent souvent le récit. Un régal lorsqu'on s'en apercoit, nous faisant esquisser un sourire !

Les références musicales sont aussi omniprésentes. Ainsi, il n'est pas rares que l'un des personnage chantonnen les paroles d'une chanson de Bob Dylan, que le nom de Duke Ellington apparaisse dans le journal, ou encore qu'une bande de truands utilise la partie rythmique de Velcro Fly, de ZZ Top, en tant que musique de guerre...



Difficultés de lecture
Certains de ces tomes sont tout simplement difficile à digérer. Non pas parce qu'ils sont mal écrits ou bien que le langage utilisé est particulier, mais il y a une certaines confusion. Il est en effet parfois difficile de faire la corrélation entre tel et tel évènement de l'histoire. Cela est dû au fait que Stephen King a écrit son histoire en plus de 3 décennies et que certains évènement ont été modifiés.
Une sorte de guide officiel, Concordances, est paru afin d'expliquer les imperfections et modifications de l'histoire.




Ainsi s'achève la première partie de cet article. Rendez-vous d'ici deux mois, lorque j'aurais achevé cette magnifique épopée ! =)





Publié dans Lecture

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
J'ai tout lu, et la fin est absolument géniale, mais il ne faut surtout pas la dévoiler, ça gâche tout le plaisir ;-)
Répondre
S
<br /> Non non ne t'inquiète pas ! Quand je l'aurais terminé, je ne dirais rien sur la fn... nul doute que c'est un chef d'oeuvre ! =)<br /> <br /> <br />