"Donnie Darko", 2001
1988. Donnie Darko a tout pour être heureux : une famille non-séparée, des parents qui gagnent très bien leur vie, une belle et grande maison dans la petite ville toute propre et puante d'hypocrisie de Middlesex, des bons résultats scolaires... Bref, Donnie Darko pourrait être un adolescent comme les autres.
Notre ami souffre néanmoins de troubles psychologiques, qui ont pour effet de lui provoquer des crises de somnambulisme et des hallucinations.
Une nuit, poussé par une voix intérieure lui ordonnant d'aller dehors, Donnie quitte sa maison et évite miraculeusement de se faire écraser par un réacteur d'avion venu dont ne sait où, tombé à l'endroit exact où se situait sa chambre. Se faisant il rencontre Frank, un ami imaginaire portant un costume de lapin qui, en plus de l'avoir sauvé la vie, lui annonce que la fin du monde surviendra dans 28 jours, 6 heures, 42 minutes et 12 secondes.
Le compte à rebours commence alors...
Voyage dans le temps, thriller, science-fiction, réflexions métaphysiques... Le scénario du film est bien plus complexe qu'il n'en a l'air. Le tout, ficellé d'une main de maître par le réalisateur Richard Kelly, plus connu dans le monde du court-métrage, nous amènera lors d'un fabuleux voyage dans lequel, d'une manière ou d'une autre, tout est lié...
Rôles
Les acteurs sont eux aussi excellents ! Jake Gyllenhaal (Donnie Darko) est très fort en adolescent à la limite de la timidité d'un côté, puis en ersatz de génie du mal alors qu'apparaît son ami Frank, ou encore en pleine crise de fureur subite lorsqu'il explique à ses amis pourquoi les Schtroumpfs ne peuvent avoir de vie sexuelle...
Son père (joué par Holmes Osborne) est l'anti-père de famille américain par excellence, qui se marre lorsque sa fillette répète les insultes de son schizo de frère ou qui en remet une couche lorsque ce dernier se fait convoquer pour insolence envers une prof plus puritaine que le pape !
Patrick Swayze est également de la partie... endossant rôle bien plus ambigu, il nous rappelle une fois de plus qu'il n'est pas juste bon à jouer les fantômes amourachés ou les surfeurs body-buildés. Carrément à contre-emploi, il joue un des meilleurs rôles du film.
Autre surprise pour un second rôle bien sympathique : Drew Barrymore campe un rôle de prof d'anglais, cherchant à libérer l'esprit des têtes blondes dont elle à la charge et dont les méthodes ne semblent pas assez conservatrices pour le lycée dans lequel elle travaille...
La musique
Si un travail incontestable a été fait sur la qualité de l'image, que doit-on dire de la bande-son ? Correspondant parfaitement à l'esprit du film, nous avons droit à un mélange de rock des années 80 et à des arrangements au piano, que l'on doit au compositeur/interprète Michael Andrews. Cette partie de la BO nous rappelle parfois la musique de Danny Elfman (qui a composé les musiques de quasiment tous les films de Tim Burton) tandis que la partie rock nous offre Joy Division, Inxs, Eccho & the Bunnymen, j'en passe et des meilleures !
Notre ami souffre néanmoins de troubles psychologiques, qui ont pour effet de lui provoquer des crises de somnambulisme et des hallucinations.
Une nuit, poussé par une voix intérieure lui ordonnant d'aller dehors, Donnie quitte sa maison et évite miraculeusement de se faire écraser par un réacteur d'avion venu dont ne sait où, tombé à l'endroit exact où se situait sa chambre. Se faisant il rencontre Frank, un ami imaginaire portant un costume de lapin qui, en plus de l'avoir sauvé la vie, lui annonce que la fin du monde surviendra dans 28 jours, 6 heures, 42 minutes et 12 secondes.
Le compte à rebours commence alors...
Voyage dans le temps, thriller, science-fiction, réflexions métaphysiques... Le scénario du film est bien plus complexe qu'il n'en a l'air. Le tout, ficellé d'une main de maître par le réalisateur Richard Kelly, plus connu dans le monde du court-métrage, nous amènera lors d'un fabuleux voyage dans lequel, d'une manière ou d'une autre, tout est lié...
Rôles
Les acteurs sont eux aussi excellents ! Jake Gyllenhaal (Donnie Darko) est très fort en adolescent à la limite de la timidité d'un côté, puis en ersatz de génie du mal alors qu'apparaît son ami Frank, ou encore en pleine crise de fureur subite lorsqu'il explique à ses amis pourquoi les Schtroumpfs ne peuvent avoir de vie sexuelle...
Son père (joué par Holmes Osborne) est l'anti-père de famille américain par excellence, qui se marre lorsque sa fillette répète les insultes de son schizo de frère ou qui en remet une couche lorsque ce dernier se fait convoquer pour insolence envers une prof plus puritaine que le pape !
Patrick Swayze est également de la partie... endossant rôle bien plus ambigu, il nous rappelle une fois de plus qu'il n'est pas juste bon à jouer les fantômes amourachés ou les surfeurs body-buildés. Carrément à contre-emploi, il joue un des meilleurs rôles du film.
Autre surprise pour un second rôle bien sympathique : Drew Barrymore campe un rôle de prof d'anglais, cherchant à libérer l'esprit des têtes blondes dont elle à la charge et dont les méthodes ne semblent pas assez conservatrices pour le lycée dans lequel elle travaille...
La musique
Si un travail incontestable a été fait sur la qualité de l'image, que doit-on dire de la bande-son ? Correspondant parfaitement à l'esprit du film, nous avons droit à un mélange de rock des années 80 et à des arrangements au piano, que l'on doit au compositeur/interprète Michael Andrews. Cette partie de la BO nous rappelle parfois la musique de Danny Elfman (qui a composé les musiques de quasiment tous les films de Tim Burton) tandis que la partie rock nous offre Joy Division, Inxs, Eccho & the Bunnymen, j'en passe et des meilleures !
Fiche technique
Titre : Donnie Darko
Réalisation : Richard Kelly
Scénario : Richard Kelly
Musique originale : Michael Andrews
Pays : USA
Langue originale : américain
Durée : 113 minutes
Date de sortie : 19 octobre 2001
Titre : Donnie Darko
Réalisation : Richard Kelly
Scénario : Richard Kelly
Musique originale : Michael Andrews
Pays : USA
Langue originale : américain
Durée : 113 minutes
Date de sortie : 19 octobre 2001
Jake Gyllenhaal : Donnie Darko
Holmes Osborne : Eddie Darko
Maggie Gyllenhaal : Elizabeth Darko
Daveigh Chase : Samantha Darko
Mary McDonnell : Mrs. Rose Darko (la mère de Donnie)
James Duval : Frank
Jena Malone : Gretchen Ross
Katharine Ross : Dr. Lilian Thurman
Patrick Swayze : Jim Cunningham
Noah Wyle : Dr. Monnitoff
Drew Barrymore : Ms. Karen Pomeroy